Quelle est la différence entre une levée de fonds seed et pre-seed ?

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Quelle est la différence entre une levée de fonds seed et pre-seed ?

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Is it risky to invest in the stock market? If so, how much?

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Tous les parcours entrepreneuriaux sont jalonnés d’étapes de financements. Dès leur lancement, presque toutes les startups vont devoir se tourner vers des levées de fonds. A chaque étape de développement correspond une phase de financement. Les cycles de pré-seed et de seed s’appliquent aux premiers temps d’un projet. Comment les différencier ?

Sont appelés pré-seed et seed les premiers tours de table menés par une startup. On peut également parler de cycles d’amorçage. Il s’agit d’obtenir les fonds nécessaires au lancement d’un projet et à sa commercialisation. Dans ce cas, la première levée de fonds a lieu avant même d’avoir des enjeux de trésorerie. Il est important pour une startup de bien comprendre les tenants et aboutissants de ces levées de fonds pour se faire accompagner au mieux.

Les trois familles de financement

En tant que jeune entreprise qui a besoin de financements externes, une startup va faire face à plusieurs options. Elle peut, en effet, s’orienter vers trois façons de se financer :

  • par la dette (bancaire). L’emprunt bancaire est soumis à une obligation de remboursement soumis à un échéancier. Les risques du prêteur (la banque) sont limités grâce à une prise de garantie(s). Dans certains cas, des prêts d’aide à la création d’entreprise peuvent aussi être accordés par des collectivités (régions, municipalités,…) ou encore par Pôle Emploi.
  • par des subventions. Les subventions ont la particularité d’être sans-contrepartie. Publiques ou privées, les subventions accordent des fonds sans prise de capital. Elles sont non-dilutives. Les montants et conditions d’obtentions varient d’un organisme à l’autre. La plus répandue reste la subvention par la BPI (Banque Publique d’Investissement). Elle exige des startups un dossier clair qui a su saisir les besoins du marché.
  • Par des financements privés. Les levées en fonds propres supposent de faire entrer des investisseurs au capital. En échange d’un financement privé, les investisseurs attendent une certaine participation au capital et un retour sur investissement sous forme de bénéfices issus de la vente de l’entreprise par exemple. En effet, dans le cas des startups, les actionnaires n’ont pas vocation à rester longtemps (5-7 ans), le but étant de revendre l’entreprise par la suite.

Ici, pour comprendre la différence entre une levée de fonds pré-seed et une levée seed, il s’agit tout d’abord de saisir la logique de catégorisation des tours de table. En effet, la valorisation, les montants et les parts accordés à chaque levée varient en fonction du stade de maturité et des montants déjà investis. Ces termes que l’on croise tous les jours dans les actualités startup : seed, pré-seed, Série A, Série B, etc. nous viennent des Etats-Unis, de la Silicon Valley plus précisément.

La levée de fonds d’amorçage : pré-seed

La levée Seed est souvent considérée comme le premier tour de table d’une startup, avant sa Série A. Or, cette levée peut parfois être précédée par une levée pré-seed. Cette levée d’amorçage est un savant mélange entre des subventions et de la love money. Elle a donc un statut particulier à mi-chemin entre la levée de fonds standard et l’absence de prise de capital. La love money correspond à un investissement affectif (famille, amis, collègues, etc.). Les proches des entrepreneurs choisissent de devenir actionnaires du projet par attachement plus que par enjeu de placement rentable. Ainsi, ils permettent à la startup de constituer son capital de départ et d’être immatriculée rapidement.

La levée pré-seed vise à soutenir la création d’une équipe, le lancement d’un POC voire d’un MVP (minimum viable product). Elle a généralement lieu dans les 12 premiers mois de la startup pour des montants oscillants entre 100k-700k euros. Cette première étape de financement des startups prend parfois le nom de pré-amorçage. Cependant, elle n'existe pas pour toutes les startups.

 À ce stade, l'entreprise développe son idée et essaie d'identifier la solution qui résoudra un problème. Elle commence à prototyper le produit. Ce prototype n'a pas besoin d'être fonctionnel à ce stade. La levée pré-seed paie les premiers salaires ou les premiers équipements ou outils nécessaires à la solution développée. Elle inclue également les frais de fonctionnement comme l’accès à internet, les bureaux, les frais de gestion, etc. Elle peut aussi permettre de créer le modèle économique de la société et lui donne le temps de réaliser des études de marché avant de lancer sa commercialisation. A ce stade, il est judicieux pour l’entrepreneur de ne pas lever plus de quelques centaines de milliers d’euros au risque de se retrouver dilué à un stade très précoce du projet. Une fois cette première levée réalisée, il peut se tourner vers les tours de financement suivants.

La levée de fonds seed : le premier tour de table

La levée d’amorçage ou Seed est le premier véritable tour de table d’une startup. Elle fait suite à l’argent injecté par des proches au lancement du projet (pré-seed). Cette levée correspond à un stade où le produit est créé et commence à se vendre au client. La startup se trouve alors en phase de test, elle cherche à valider l’adéquation de son produit avec le marché. Elle entre dans un enjeu de construction d’avantages concurrentiels. Les fonds recherchés lui serviront à assurer une certaine rapidité d’action. Le plus rapidement la startup atteindra son marché, le plus rapidement elle se distinguera de sa concurrence. Inévitablement, elle ira plus vite avec le soutien de fonds et d’investisseurs.

De l’anglais « seed », graine, cette levée a bel et bien pour vocation de semer les premières graines et d’aider la startup à pousser. Elle finance les études de marché, les recrutements, les premières itérations produit. Les tickets investis sont généralement de l’ordre de 250K€ à 1M€. La levée Seed offre l’opportunité à un projet de s’installer et de dépasser son stade très précoce de maturité. Avec ces nouveaux moyens, la startup pourra recruter plus de commerciaux, des fonction support, développer son BFR,… L’objectif à l’issue d’une levée seed est de montrer des signes de traction, de générer des revenus. Avec ses signaux en poche, la startup pourra ensuite viser un deuxième tour de table : la série A. Ce stade correspond alors à une phase d’accélération et non plus de validation.

Comme démontré, le financement d'amorçage est très important car il va permettre à la startup de savoir si elle a ses chances d’émerger sur le marché. Toutefois, la levée Seed reste risquée. Souvent, les entrepreneurs sont passionnés et croient plus que tout en leur idée mais n'ont pas démontré la façon dont ils vont pouvoir la monétiser.

Qui sont les investisseurs ?

On l’a vu, les levées pré-seed et seed présentent des sommes et objectifs différents. De la même façon, ce ne sont pas les mêmes acteurs qui vont intervenir. Au tout début, les entrepreneurs vont naturellement se tourner vers leur famille et leurs proches. Les Friends & family constituent les principaux investisseurs en love money. Pour ce qui est du financement d’amorçage (la levée seed), le tour de table va être financé par de petits fonds d’amorçage et/ou des Business Angels (BAs).

Les business angels sont des personnes qui investissent une partie de leur argent personnel ou de leurs économies. Ils sont généralement les premiers actionnaires externes. Il peut s’agir d'anciens entrepreneurs ou de personnes expérimentées qui souhaitent soutenir un projet dans un domaine d'expertise. Ils ne craignent pas le risque et peuvent faire partie de clubs d’investisseurs. Leur rôle ne s’arrête pas uniquement au financement. Les business angels partagent leur expérience et leurs compétences. Ils font office de conseillers ou de mentors dans l’écosystème startups. En général, ils prennent une part minoritaire dans l'entreprise, mais sont très actifs dans la vie d'une startup et dans la prise de décision. Selon BPI (2022), un business angel investit généralement des montants qui ne dépassent pas 1 million d'euros. Le plus pertinent est de se rapprocher de business angels qui connaissent bien le secteur d’activité de la startup. Ainsi, elle pourra aussi profiter de leurs réseaux.

Les institutionnels interviennent davantage à partir de la Série A même si quelques programmes d’accélération peuvent s’intéresser à des projets en phase d’amorçage. C’est le cas d’acteurs comme France Active qui ne compte pas moins de 60 000 entreprises en portefeuille.

Quand rechercher des fonds ?

Il ne suffit pas de savoir qui va investir dans une levée pré-seed ou une levée seed mais aussi de savoir quand faire appel à ces investissements. En effet, chaque levée implique de céder des parts à ses investisseurs. Pour savoir quel pourcentage leur accorder, une entreprise doit connaître sa valorisation pre-money (valeur attribuée à l’entreprise par l’entrepreneur et ses investisseurs avant l’investissement). La valorisation d’une startup en phase d’amorçage est d’autant plus difficile que la startup n’a pas encore de recul sur ses performances. La valorisation à ce stade va souvent se baser sur des prévisions futures grâce à la méthode des DCF (Discounted Cash Flow). Par ailleurs, il existe d’autres méthodes comme la méthode des pairs qui permet de comparer la startup à d’autres entreprises (comparables) de la même industrie. La valorisation permettra donc de définir une valeur d’entreprise et donc un niveau de dilution. Pour une levée Seed, la dilution peut aller de 15 à 25%. Une levée peut parfois gagner à être légèrement reportée en fonction de la traction de la startup, de son nombre de clients ou de son chiffre d’affaires. Il faut aussi garder en tête que rien ne sert de faire une levée de fonds quand on n’a pas besoin de faire de levée.

En 2017, les deals de pré-amorçage et d'amorçage représentaient 85% du nombre de deals pour 27% du montant total levé. Aujourd'hui, les seed deals ne représentent que 61% des deals français pour 5% du montant total levé. Ces chiffres s’expliquent par le fait que la France a connu d'énormes tours de table, à plus de 100 millions de dollars, appelés méga-deals. La meilleure illustration de cette nouvelle dynamique reste la levée de fonds de 680 millions de dollars de Sorare. En somme, les levées pré-seed et seed ne sont pas des fins en soi mais peuvent être de véritables rampes de lancement pour une startup. Environ 15% des startup ayant levé en seed lèvent en Série A.